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Premier COPIL sur la vulnérabilité de la ressource en eau du bassin de l’Argens

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Premier COPIL sur la vulnérabilité de la ressource en eau du bassin de l’Argens

Le premier Comité de pilotage de l’étude sur la vulnérabilité de la ressource en eau du bassin de l’Argens, dans le contexte du changement climatique, s’est tenu le 20 février 2025. Il s’est tenu dans les locaux de la Communauté de Communes Cœur du Var. Plus précisément, en présence des élus du Bureau du Syndicat Mixte de l’Argens et des partenaires impliqués dans la démarche.

L’occasion de présenter les principaux résultats de l’état des lieux, basés sur l’analyse des données à disposition.

Ainsi, il en est ressorti que :

Les pluies annuelles à l’échelle du bassin sur les 60 dernières années sont relativement stables. Néanmoins, certaines parties du territoire sont moins arrosées : l’amont du bassin de l’Argens. D’autres, un peu plus, comme le bassin de la Nartuby ;
La température moyenne annuelle a augmenté de manière significative. En effet, de 0,8°C sur les 30 dernières années. Plus particulièrement sur le nord du territoire (bassins de la Bresque et de la Nartuby) ;
L’évapotranspiration, soit l’émission de vapeur d’eau dans l’atmosphère depuis le sol et la surface des végétaux, augmente elle aussi de manière significative (3,6 mm/an) ;
Les débits du fleuve Argens et des différents cours d’eau affluents en période d’étiage (niveau moyen le plus bas d’un cours d’eau) ont tendance à décroître. En particulier sur la Nartuby mais aussi sur le Caramy et l’Argens d’une manière générale ;
Les prélèvements de l’eau pour l’alimentation en eau potable et l’irrigation, peuvent représenter 50 % des prélèvements sur l’Argens ;
20,6 Millions de m³ sont importés sur le bassin versant de l’Argens (SCP). 13,7 Millions de m³ sont exportés vers Toulon Provence Méditerranée (prélèvements sur le Caramy à Sainte-Suzanne).

De plus, un bilan spécifique de l’année record de sécheresse en 2022 a également été présenté. Il a permis d’identifier les points à améliorer et les points forts du territoire. Néanmoins, des avancées importantes ont déjà été réalisées depuis. Cette étape préalable d’état des lieux sera ensuite poursuivie pour connaître l’évolution prévisionnelle de la ressource en eau sur les prochaines décennies à venir.

Une étude financée avec le concours de l’Agence de l’Eau Rhône Méditerranée et de la Région Sud PACA et au service des intercommunalités du territoire pour anticiper, ensemble, les impacts du changement climatique.